En marge de la réunion ministérielle, ce mercredi 16 novembre, le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, a évoqué les récentes émeutes, déclarant que l'ennemi avait tenté de faire régner un climat d'insécurité dans le pays en faisant cesser les activités scientifiques, perturbant les affaires et les professions des citoyens iraniens mais que leurs tentatives ont été vouées à l’échec du fait de la vigilance des appareils de renseignement et de sécurité du pays.
Il a ajouté : « L'ennemi cherche à creuser le fossé entre les différentes couches de la société afin d'empêcher le gouvernement de servir le peuple. Naturellement, les éléments qui ont été impliqués dans les récents événements peuvent être divisés en deux groupes : le premier corrigible par le dialogue et le second, regrettant les actes qu'ils ont commis ».
Interrogé sur les ressortissants arrêtés lors des récents événements, Vahidi a répondu : « Des éléments du service de renseignement français et des éléments de Daech arrêtés dans le pays sont à la disposition du pouvoir judiciaire pour être traités conformément à la loi. En pleines émeutes, des individus d'autres nationalités ont également été arrêtés, dont certaines ont joué un grand rôle dans les récents événements. »
En réaction aux récents événements survenus dans le pays, le président iranien, Ebrahim Raïssi les a considérés comme faisant partie des intrigues des ennemis du pays, indiquant ; « Il faut voir comment l'ennemi a traité ceux qui pensaient qu'il voulait les sauver. Ils ont semé le chaos dans de nombreuses sociétés au nom de la liberté et sous prétexte de défendre les droits de l'homme. »
« Le système dictatorial, a souligné le président Raïssi, a été expulsé de ce pays en février 1979 et notre société ne lui permettra plus de dominer à nouveau le pays. »
